Bon à savoir : Pilule ce qu'on vous cache depuis toujours

Henri Joyeux, cancérologue à la faculté de médecine de Montpellier, sort un nouveau livre choc sur le moyen de contraception le plus utilisé : la pilule. Que vous soyez défenseur de l'environnement ou militant du bonheur, les révélations du professeur vont vous faire réfléchir sur les effets secondaires de la pilule, parfois difficile à déceler, souvent lourds de conséquence.

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Le nouveau livre coécrit par le professeur Henri Joyeux et Dominique Vialard : La pilule, quels dangers, quelles alternatives ?, tire la sonnette d’alarme sur les effets secondaires liés à la pilule. Largement plébiscitée par les médecins, elle est le moyen de contraception préférée des françaises, qui sont plus de 5 millions à l’utiliser. Inventée en 1956 aux Etats-Unis par le biologiste Grégory Pincus et son équipe, la pilule constitua indéniablement une avancée majeure dans le combat pour l’égalité homme femme et la liberté sexuelle.


Cela dit, les récents scandales sanitaires imputés aux pilules de 3ème et 4ème génération mettent en lumière des effets secondaires qui peuvent, dans certains cas, se révéler dramatiques. Outre les effets secondaires « classiques » qu’une femme est susceptible de rencontrer à la suite de la prise de ce contraceptif hormonal : baisse de la libido, sautes d’humeur, tensions mammaires, migraines et saignements, prise de poids… le docteur Joyeux insiste sur son rôle dans le développement des cancers du sein et de l’utérus, mais aussi des maladies cardiovasculaires telles que les AVC.


Tout au long de son ouvrage, il lève le voile sur les conséquences de la contraception hormonale sur la santé des femmes, d’après lui trop souvent passées sous silence. L’industrie pharmaceutique serait responsable de ce manque d’information, voire désinformation, qui sévit même au sein du corps médical. En plus de constituer un danger potentiel pour la santé des consommatrices, la pilule aurait un effet néfaste sur l’environnement : le taux d’hormones de synthèse libéré dans le sang, 20 à 30 fois supérieur à celui produit par les ovaires, survit au passage des eaux usées dans les stations d’épurations. Ces eaux finissent par se retrouver dans les nappes d’eau souterraines, lacs et rivières, et par extension, dans l’eau que nous buvons… Et même si aucune étude n’a encore pu démontrer clairement l’incidence de ce perturbateur endocrinien sur l’homme, il est jugé responsable de la féminisation des poissons.


Sans prôner un abandon total de la pilule, le docteur Joyeux plaide pour une meilleure transparence quant aux effets secondaires induits par la prise d’un contraceptif hormonal. Il est selon lui nécessaire que la prescription quasi automatique de la pilule cesse, au profit d’une contraception choisie par la femme en toute connaissance de cause.

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Moins connues du grand public, mais aussi efficaces si on en croit leur taux d’échec (inférieur à 1%), les méthodes Billings, des indices combinés et Lady Comp semblent constituer une alternative intéressante à la prise d’un contraceptif hormonal. Toutefois, le cancérologue met en garde contre les pilules dites « bio », qui jouent sur l’appellation biologique et ne contiennent en réalité que des hormones de synthèse.


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